« 50 shades of bees » de Stom500 se présente comme une collection « capsule ».

Pour la première fois, il se prête à l’exercice de représentation et de variation autour d’un sujet unique.

L’abeille accompagne ses créations depuis ses débuts, et devient presque une signature en soi à la manière du rat de Banksy ou du chat de C215.

 

Ce petit personnage jaune et noir, qui nous est à tous familier, lui permet en quelques traits de s’approprier l’univers esthétique d’un artiste ou d’un personnage. 

Le jeu de travestissement auquel il se livre peut-être rapproché de la démarche artistique de Brian     Donnelly alias KAWS.

 

Le Companion de Kaws affublé de sa tête en crâne de pirate et ses yeux en croix est si connu qu’il est devenu instantanément reconnaissable, qu’il soit métamorphosé en Dark Vador, Astro Boy ou Pinocchio

Cette démarche peut sembler triviale au premier abord, mais en s’emparant des personnages et icônes de la culture populaire, il les élève au niveau d’oeuvre d’art et nous invite à les regarder et à les considérer comme tel.

Stom500 s’inscrit également dans cette logique tout en y apportant une dimension symbolique supplémentaire, car l’abeille est indispensable à la polinisation des plantes et donc notre survie.