Bananes, Crocs® et céramiques

Bananes, Crocs® et céramiques

Exposition : 
Vendredi 16 Février 2024 au Samedi 16 Mars 2024
Vernissage : 
Jeudi 15 Février 2024
 
Il ne se soucie ni de l’échelle ni du réalisme, seul l’énergie du moment et le plaisir de peindre prédomine.
Cette insouciance apparente se retrouve dans ses céramiques, ce travail qu’il a appris au contact d’autres artistes dans l’atelier collectif qu’il partage à Liège.
Il ne faut ni rechercher une logique particulière qui relierait les formes et les objets entre eux, ni un lien entre une banane, les logos de Lacoste et BMW, des mésanges ou un ballon de basket.
À l’instar des artistes de la Figurations Libre tel que Robert Combas et François Boisrond, qui à leurs débuts peignaient l’accessible et le populaire au moyen d’un art « signalétique » en réaction à l’art minimal et conceptuel qui dominait dans les années 70, David Bruce tente d’apporter la fraicheur et l’immédiateté du street art à l’art plus institutionnel dit « contemporain » que certains se plaisent à opposer sans rime ni raison.
Dans ce sens l’artiste dit : « Ma palette est tout aussi restreinte que mes sujets : dix couleurs maximum. Une poignée de couleurs franches que j’emploie pour tout. Quand on démarre dans la rue, tout doit aller vite. Cette notion d’urgence m’est restée. »
« Bananes, Crocs® et céramiques » est comme ces films de série B que l’on aime sans trop savoir pourquoi et qui finissent par devenir culte aux yeux de tous, probablement parce qu’ils ont une saveur, une couleur et une narration à part.
Si vous lui posez la question pourquoi Crocs® ? David Bruce répondrait certainement que c’est tout simplement moche, mais très agréable à porter et qu’il ne quitte que très rarement les siennes à l’atelier.
À travers ce nouvel ensemble d’une quinzaine de toiles et d’une dizaine de céramiques, l’artiste dévoile un peu son intimité pour la première fois. Il nous fait entrer dans son atelier et chez lui, nous présente sa compagne Vanessa, et dévoile les choses qui l’entourent et comptent au quotidien.
Bruxelles Crespel